lundi 14 mai 2007

Pour un couronnement

Je me prononce pour le couronnement de Pauline Marois. Je crois qu’il serait beaucoup plus avantageux pour le Parti Québécois de retrouver rapidement des assises stables pour montrer à la population que le Parti est encore capable de se rallier et d’avoir une direction propre et claire sans tumulte. Pour ceux qui me contredise en affirmant qu’il serait préférable de tenir une course pour un débat d’idées, je leur répond que nous aurons bien assez de temps de discuter sur la plate-forme du parti; je crois que les Québécois n’ont pas besoin d’un débat public, car ils nous ont donné leur point de vue très récemment et notre devoir est de maintenant le considérer et de faire en sorte que notre débat à l’interne tourne autour de celui-ci.

Avec Pauline Marois, je vois le parti se resserrer et aboutir à une main tendue vers le Québec, c’est une femme qui saura tenir tête à la droite montante en jumelant les forces de gauche comme les forces de droite, notre avenir tient de la fraternité de ces deux pôles. Son passé politique rempli et sa robustesse au sein du parti font d’elle une femme qui saura menée le Québec vers la modernité du 21ième siècle et sa souveraineté dans des conditions évaluées et fiables.

Je salue la décision de Gilles Duceppe, cela fait preuve d’une grande sagesse et d’un sens des priorités. Le Québec gagnera avec deux titans comme Marois et Duceppe.

2 commentaires:

Belz a dit…

Marois a commis une erreur monumentale. En dissociant le PQ de la seule chose qui rassemble toutes ses factions, soit la souveraineté du Québec, elle condamne le parti au grenouillage, au conflit et possiblement à l'implosion.

La seule façon de rassembler l'aile-gauche, l'aile-droite et les purs et durs, c'est un référendum rapide, voire une élection référendaire à mon avis.

J'ai écrit un texte à ce sujet sur mon blogue si ça vous intéresse.

Louis-Philippe Tremblay a dit…

Elle a peut-être commis une erreur, selon votre avis, mais la situation est que le PQ est actuellement derrière l'ADQ à l'assemblée nationale parce que dans les derniers mois il a proposé la souveraineté dans un premier mandat, que l'on soit de gauche, de droite ou bien pur et dur, je crois que ça fait tout de même réfléchir, et comme disait Curzi lors de la candidature officielle de Pauline Marois: "il ne faut plus convaincre, mais écouter". Et c'est, je crois le même avis du SPQ libre puisqu'ils ont donné leur appui à madame Marois.